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Lew Lewis de la CSEM rend visite à l’école secondaire Marjory Stoneman Douglas

Montréal - mardi, mars 20, 2018

Alors qu’il était en vacances en Floride durant la relâche scolaire, le directeur des Services aux élèves de la Commission scolaire English-Montréal, Lew Lewis, s’est rendu à l’école secondaire Marjory Stoneman Douglas à Parkland, dans le comté de Broward en Floride.

M. Lewis a rendu hommage aux élèves et enseignants qui ont péri lors de la tuerie survenue dans cette école le 14 février et a tenu à partager ce qu’il retire de cette expérience. Le tireur Nikolas Cruz a ouvert le feu dans l’école, tuant 17 personnes et en blessant 17 autres. Il s’agit de l’un des massacres les plus meurtriers à survenir dans une école.

M. Lewis s’est dit profondément touché par ce qu’il a vu et décrit l’expérience comme accablante sur le plan émotif. « J’ai été ébranlé dans mon corps, mon esprit et ma spiritualité », a-t-il indiqué. « Sur le campus de l’école, le sol était jonché de bougies, témoignages, peluches, croix et étoiles de David, ainsi que de messages activistes très puissants tels #MSDStrong et « Sometimes it takes the worst pain to bring about the best change » (Parfois, les pires souffrances engendrent les changements les plus positifs).

M. Lewis et les membres de son service sont appelés à intervenir lors d’événements traumatiques qui surviennent à la CSEM. Il arrive que l’équipe de traumatologie travaille de concert avec la police en vue de résoudre des problématiques et de faire face aux conséquences qui en découlent. Toutes les écoles sont dotées d’un plan d’action pour un milieu scolaire sain et sécuritaire, qui met l’accent principalement sur les procédures pour contrer l’intimidation et la violence, y compris des mesures préventives. M. Lewis insiste sur l’importance de faire preuve de vigilance et de signaler à l’administration toute personne qui pourrait être sérieusement à risque. « Nous nous devons de faire tout en notre pouvoir pour identifier les élèves susceptibles de causer du tort à eux-mêmes et/ou aux autres », a-t-il précisé. « Nous sommes parfois incertains de la gravité de la situation. Si c’est le cas, renseignez-vous. Ne supposez pas que tout va bien. Cela vaut pour tous les administrateurs, enseignants, professionnels et membres du personnel de soutien. »

L’exposition à un certain nombre d’éléments négatifs dans la société actuelle peut avoir des répercussions néfastes sur les jeunes, tels la préoccupation obsessionnelle pour les médias sociaux, les messages sociaux contradictoires, les modèles ambigus auxquels ils s’identifient, le manque d’empathie et la prédominance de l’égocentrisme au sein de la société, a renchéri M. Lewis. Il insiste sur le fait que nous devrions tous examiner de très près chacun des éléments susceptibles d’influencer un élève à risque, qu’il s’agisse de la nature de ses relations sociales, son fonctionnement scolaire, la dynamique familiale, ses comportements antérieurs ou l’accès à des armes.

« J’ai été impressionné par le leadership remarquable qu’ont démontré récemment les élèves en Amérique du Nord quant à la nécessité d’agir face à la violence et aux mesures de contrôle des armes à feu », a déclaré M. Lewis.

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