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Des familles partagent leurs réflexions sur l’école virtuelle

Sabrina Morelli
L’année scolaire 2020-2021 s’est avérée difficile pour Alessia, élève de 6e année, qui en plus de vivre avec une dyslexie et une scoliose a dû subir une intervention chirurgicale en 2021.
Montréal - mercredi, juillet 7, 2021

Nombreux sont les élèves pour qui l’apprentissage virtuel à la CSEM en cette année de pandémie fut couronné de succès. Certains avaient fait ce choix pour des raisons de santé et d’autres, pour minimiser les risques d’exposer un parent vulnérable. Dotée d’une directrice attitrée, d’un directeur adjoint, d’enseignants et de personnel aidant, l’école virtuelle comptait en fin d’année 575 inscriptions.

Les élèves ont vécu l’apprentissage à distance à leur façon sur les plans physique, émotionnel et mental. Pour certains, l’expérience aura permis de confirmer leur préférence pour l’école en présentiel, tandis que d’autres ayant excellé à distance souhaitent que cette option demeure.

Les parents des élèves y sont allés de nombreux commentaires : « [Ce fut un] rêve devenu réalité », « Sa véritable personnalité nous est apparue au grand jour », « Quelle expérience incroyable », « Nous sommes reconnaissants que notre enfant ait pu vivre cette expérience. »

Dans cet article, des familles partagent leurs réflexions sur l’école virtuelle.

Une année marquée par des expériences positives

Pour Hannah, ce fut une année fantastique, aux dires de sa mère Ilana Keeb-Rich. Élève en 1re secondaire, Hannah a fréquenté l’école virtuelle de la CSEM au cours de l’année scolaire 2020-2021 afin de protéger un membre aîné de sa famille durant la pandémie. La sœur d’Hannah a elle aussi reçu un enseignement virtuel et, bien qu’elle préfère l’école en personne, l’expérience à distance lui a également plu.

S’épanouir à la maison en compagnie de sa mère

Âgé de 8 ans, Stavros vit avec un trouble du spectre de l’autisme et est considéré comme non verbal. Sa mère Nickie Athanasopoulos explique qu’il peut répéter la plupart des sons et de petits mots, mais sans grande clarté. L’année scolaire précédente, Stavros était dans une classe multidisciplinaire. Également autistes, ses camarades de classe avaient à peu près le même âge que lui, mais n’affichaient pas tous le même niveau de développement.

Une bonne gestion du temps

Pour les parents de Moli, élève de 2e année, l’école virtuelle a comporté de nombreux bienfaits. Son père Don Coletti et sa mère Yang Zhang estiment que l’expérience fut « très, très positive. Il n’était pas viable pour elle d’aller physiquement à l’école pour des raisons de santé, et nous sommes grandement reconnaissants qu’elle ait pu poursuivre ses apprentissages à distance ».

Peu d’absences pendant leur hospitalisation

Les jumelles Vita et Mara ont toutes deux fréquenté l’école virtuelle de la CSEM en 1re secondaire. Au sujet de leur expérience à l’école virtuelle, leur maman Antoinette Perrotta a déclaré : « Cette formule a surpassé mes attentes! Malgré les nombreux défis liés à la COVID-19, l’école à distance fut très bien organisée. Les enseignants sont exceptionnels et très compréhensifs envers les élèves qui bénéficient d’un apprentissage virtuel. »

Une confiance accrue

L’année scolaire 2020-2021 s’est avérée difficile pour Alessia, élève de 6e année, qui en plus de vivre avec une dyslexie et une scoliose a dû subir une intervention chirurgicale en 2021. Sa mère Tania Youssef a résumé en un mot l’année qu’a connue sa fille à l’école virtuelle de la CSEM : « Remarquable ».

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